La LNAH et la LCH acceptent de travailler ensemble

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 2/CPSOLEIL

Le mercredi 06 février 2008

La LNAH et la LCH acceptent de travailler ensemble

Ian Bussières
Le Soleil


Après un dialogue de sourds de quelques années, la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) et la Ligue centrale de hockey (LCH) senior AAA du Québec ont accepté hier de travailler ensemble afin d’assurer l’avenir du hockey senior au Québec.


Près de 25 représentants des huit équipes de la LNAH et des neuf équipes de la LCH étaient réunis à Lévis à l’aube des séries éliminatoires qui feront suite à une saison, où plusieurs organisations auront perdu des sommes importantes.


Les assistances sont à la baisse dans les deux ligues et l’avenir de la LCH, qui existe depuis 30 ans, avait été remis en question cette année à la suite de la menace de deux formations, le Gilmyr de Montmagny et le Poutrelles Delta de Sainte-Marie de Beauce, de ne pas compléter la saison.


Des aspects de la réglementation des deux ligues pourraient être harmonisés pour assurer une certaine constance du produit. Il n’est cependant pas question pour l’instant de regrouper les deux ligues. «Les deux ligues ne correspondent pas aux mêmes marchés, alors on ne peut pas vraiment envisager de fusion», explique le commissaire de la LNAH, Me Michel Gaudette.



Surenchère

«Il est question de synchroniser la circulation des joueurs pour qu’une rémunération correcte, mais conforme à la capacité économique de chaque région, leur soit versée», poursuit-il. Présentement, certains hockeyeurs appartenant à une équipe de chaque ligue vendent leurs services au plus offrant, amenant une surenchère qui nuit aux deux circuits.


Le président de la LCH, Clément Vallières, était aussi très satisfait de la rencontre. «C’est la première fois qu’on réussit à amener autant de monde autour de la table. On s’en va vers des solutions», a-t-il commenté en ajoutant qu’une autre assemblée était prévue en mars.


Comme la majorité des équipes de la LCH attirent moins de 1000 spectateurs par match et que celles de la LNAH dépassent presque toutes ce cap, M. Vallières est lui aussi conscient qu’il est impossible qu’il n’y ait qu’un seul calibre de hockey senior au Québec. «Cependant, il y a moyen que le hockey puisse vivre partout.»