dans journal de mtl (Une image à «laver»)

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Ainsi, 59% des Canadiens trouvent les bagarres dangereuses et inutiles. Si un pourcentage aussi élevé peut en surprendre certains, il n'a pas pris de court Michel Godin, président intérimaire de la Ligue nord-américaine de hockey, longtemps qualifiée de ligue la plus violente du monde.


Bien au fait de l'évolution de la question des bagarres dans l'opinion publique depuis quelques années, les dirigeants de la LNAH ont pris les devants en faisant, il y a quelques années, leur propre examen de conscience.


«Il y a eu un changement draconien depuis quelques saisons, souligne Michel Godin. Ce n'est plus comme il y a six ou sept ans, alors que les débordements étaient nombreux. D'ailleurs, jusqu'à maintenant cette saison, il n'y a eu aucune bagarre générale.»


Selon lui, ce virage s'explique par une volonté des propriétaires d'offrir un hockey plus propre en sanctionnant plus sévèrement les gestes violents, salauds et dangereux.


«Les gens ont évolué et la ligue a pris de la maturité, ajoute-t-il. Comme tout autre circuit, il a fallu qu'on commence quelque part. Aujourd'hui, de plus en plus de joueurs provenant de la LHJMQ s'amènent chez nous, ce qui diminue le nombre de hockeyeurs qui provenaient des autres circuits professionnels.» Et, par le fait même, le nombre de bagarres.


Baisse des assistances


Sans pouvoir donner une statistique précise, Godin indique que le nombre de duels au bout du poing a diminué à un point tel qu'il arrive même qu'il n'y en ait aucun au cours d'un match. Le jour et la nuit comparativement à la réalité d'il y a quelques années.


Évidemment, un tel virage ne s'est pas fait sans heurt. Habitués à obtenir leur dose d'agressivité tout en délestant la leur, plusieurs amateurs ont déserté les neuf arénas du circuit. Cette baisse, de l'ordre de 30 %, n'est pas uniquement imputable à ce changement de philosophie, selon Godin.


«C'est une diminution que l'on remarque dans tous les circuits nord-américains et elle est attribuable à la situation économique, souligne t- il. On a perdu des amateurs, mais on en a gagné d'autres en leur présentant du hockey émotif, des mises en échec et du jeu rude.»


La mort de Don Sanderson, survenue lors d'un match senior en Ontario, a eu des échos jusqu'au Québec. La LNAH ira-t-elle aussi loin que la Ligue de hockey de l'Ontario, qui interdit désormais à des bagarreurs d'enlever leur casque?


«C'est sûr qu'il faut y réfléchir, admet-il. Ce sera d'ailleurs à l'ordre du jour de notre réunion des gouverneurs, prévue pour le 1er février.»


Bien qu'il lui reste encore du chemin à parcourir pour se départir de sa mauvaise réputation, la LNAH tente visiblement de tout mettre en oeuvre pour redorer son blason.


«Ce qu'ils ont dit ...


«Il semble que les personnes qui gravitent autour de la LNH croient que les bagarres font partie du jeu. Lorsqu'il y a un combat, souvent une réaction positive et spontanée de la part des amateurs s'ensuit. Cependant, la bagarre est un aspect du sport que notre circuit doit s'efforcer de contrôler sur une base régulière.»


-Cliff Fletcher, conseiller spécial chez les Maple Leafs de Toronto


«Je crois que la plupart des gens les apprécient. Elles forcent certains à marcher droit. Si vous enlevez les bagarres, de nombreuses punitions pour coups de bâton seront imposées. De plus, beaucoup de joueurs recevront des coups à la tête.»


-Mike Fisher, Sénateurs d'Ottawa


«Les bagarres doivent faire partie du hockey. Il vous faut un bagarreur pour assurer la sécurité des joueurs de talent, parfois pris à partie par les agitateurs. Si les bagarres sont abolies, ces derniers auront le feu vert. Je crois que, si on effectuait le même sondage dans quelques semaines, les résultats seraient différents. Les gens ont répondu de la sorte parce qu'ils ont frais en mémoire les événements (entourant la mort de Sanderson).»


-Curtis Glencross, Flames de Calgary


«Chaque fois que survient une tragédie sur la patinoire, on sonde l'opinion des gens sur l'abolition totale des bagarres. Il y a encore de la place pour elles dans le hockey puisqu'elles sont souvent justifiées. Ce n'est plus comme à la vieille époque où l'on voyait des tonnes de bagarres.»


-David Moss, Flames de Calgary


«C'est malheureux ce qui est arrivé à Don Sanderson. Ce sont des événements qu'on ne voudrait jamais voir. Malgré tout, il y avait combien de chances que ça lui arrive? Une sur un million? Il s'agit de savoir se protéger. Les bagarreurs savent comment se battre et sont au fait des risques qu'ils encourent en laissant tomber les gants. Ça fait partie du jeu. Si on abolit les bagarres, une dimension importante du hockey disparaîtra.»


-Nick Foligno, Sénateurs d'Ottawa


«Je crois qu'ultimement les bagarres disparaîtront. Réellement. Avec toutes les commotions cérébrales et les blessures qui en découlent... Le sport a changé. Cependant, si on en vient à ce point, inquiétez-vous de l'augmentation des coups de bâton qui suivra. Ce sport est si émotif que je n'ose imaginer ce qui pourrait se produire si les joueurs n'avaient plus le droit de se battre.»


-Wayne Primeau, Flames de Calgary

http://www.canoe.com/sports/nouvelles/archives/2009/01/20090116-110000.html

dean mayrand

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Quand le justicier Dean Mayrand se battait avec ses adversaires de la Ligue de hockey semi-professionnelle du Québec autrefois, il frappait au son de sa chanson préférée, The Final Countdown, craché par les haut-parleurs de l'aréna.

Selon un sondage exclusif Léger Marketing, réalisé pour le compte de Sun Media, une majorité de Canadiens sont en train d'avoir des maux d'estomac face aux bagarres, à la fois dans la LNH et dans les ligues de hockey mineures.

Le sondage - effectué après le décès du défenseur ontarien Don Sanderson, qui est mort le 2 janvier des suites d'une bagarre dans la Ligue senior AAA lorsque sa tête a frappé la glace - montre que Mayrand a raison de croire que les jours des durs à cuire sur glace sont comptés.

Le sondage Léger montre qu'une majorité de Canadiens - près de six sur dix - estiment que les bagarres dans le hockey mineur devraient être abolies et que les joueurs fautifs devraient être plus souvent suspendus, plutôt que d'être expulsés du match.

Seulement 8 % des gens estiment que les bagarres font partie du jeu. En outre, plus de la moitié des répondants estiment que la LNH sortirait gagnante si elle imposait des punitions plus sévères.

Mayrand, qui a récemment pris sa retraite pour travailler dans l'industrie pétrolière en Alberta, s'est fracturé une main trois fois au cours d'une saison dans la Ligue nord-américaine de hockey, probablement la ligue la plus violente de la planète.

Lorsque les bagarreurs s'en prenaient à lui, les lumières étaient tamisées et un projecteur éclairait les protagonistes.

«Que cela nous plaise ou non, les combats sont du divertissement, souligne Mayrand. Je ne veux pas qu'on supprime les bagarres au hockey.»

En dépit de la sanglante réputation de la Ligue nord-américaine de hockey, basée au Québec, le sondage Léger démontre qu'il y a davantage d'opposants aux bagarres dans cette province, tout comme dans les Maritimes.

Dans l'ensemble du pays, 54% des personnes interrogées ont estimé que le jeu serait de meilleure qualité si les belligérants étaient davantage pénalisés.

Selon le sondeur Christian Bourque, de Léger Marketing, la mort de Sanderson a probablement permis à plusieurs personnes de voir la lumière.

«Je pense qu'à la suite de cette mort tragique, la question de la sécurité publique a pris le dessus sur la question sportive», indique-t-il.

Pas violent

Selon le sondage, la Colombie-Britannique est la province où les gens désirent davantage que les bagarres fassent partie du hockey. Cela explique sans doute pourquoi Mayrand a remporté, en 2005, le premier championnat des hommes forts au hockey diffusé à la télévision à la carte. Il a ainsi empoché la bourse de 62 000 $.

Il a quitté sa carrière de hockeyeur, où il a écopé de 1656 minutes de pénalités de 1999 à 2008, en emportant avec lui l'amour de ses partisans et une main qui, quand il fait froid, ne peut s'ouvrir complètement. Cela a ruiné une carrière prometteuse en boxe amateur, regrette-t-il.

«Je ne suis pas violent de nature, dit-il. Ce fut un choix de carrière. Voilà comment j'ai réussi.»

http://www2.canoe.com/sports/nouvelles/archives/2009/01/20090116-104933.html

Belle ligue platte.....rien de rassurant pour le futur,ben moi avec un texte de même venant de la ligue,c'est ma dernière saison m'as rester chéz-nous déja que le coeur me lève assez souvent pour me rendre au games.J'ai 2 billets de saison............pi sa me dit rien.Avant j'avais des extinction de voie a peu près a tout les matchs.

la seule chose qui resort de ce texte ces quil abolisse les combats et que les coups cochon von pleuvoir et beaucoup de blessure grave a prevoir avec les slashing

a ce que je sache ses un accident malheureux tout le monde concentie a ca

mes combien d accident mortel ou de blessure grave on peut resencé dans les derniere année pas beaucoup


par aport au nombres de combats

ces comme dire quil a eu un accident sur le metropolitain on devrais pue l aisser des voiture passée desus, ca ni cul ni tete


dumoin ces mon avis

p.s mrs:Michel Godin expliquer moi donc la dimunition drastic des assistance si d apres votre ennoncé vous avez gagné plusieur fans

et d apres mon experience et tout les discution a travers la ligue une chose resort ces le non show qui font fuir la clientel qui etais bien etablie jadis.